Plus de 300 jours se sont écoulés depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie, et le conflit s'est intensifié plutôt que calmé, les dirigeants ukrainiens exprimant leurs craintes d'attaques d'infanterie massives imminentes de la Russie et le secrétaire d'État américain Antony J. Blinken annonçant cette semaine que les États-Unis enverront Ukraine 1,8 milliard de dollars d'aide militaire, dont une batterie de missiles Patriot. Le 21 décembre, en saluant le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy à la Maison Blanche et en examinant son appel à près de 50 milliards de dollars d'aide supplémentaire pour l'Ukraine, le président américain Joe Biden a clairement indiqué son intention de continuer à envoyer des armes à l'Ukraine jusqu'à ce que la Russie soit vaincue sur le champ de bataille, en disant : "Le peuple américain a été avec vous à chaque étape du chemin, et nous resterons avec vous." Comme Noam Chomsky y fait allusion dans l'interview qui suit pour Truthout, ceux qui sont poussés à voir la Russie disparaître de la carte du monde en tant que puissance majeure semblent déterminés à faire en sorte que la guerre continue, au diable les conséquences pour les Ukrainiens et les Russes. En effet, on se demande si la guerre froide a jamais pris fin.
Dans un entretien accordé au média Democracy Now, le linguiste, philosophe et militant souligne que les migrants fuient la violence et la pauvreté qui minent trois pays « dominés des Etats-Unis depuis de longues années ».
Entretien réalisé par Agustín Fernández Gabard et Raúl Zibechi pour le quotidien La Jornada (Mexique) - 07/02/2016. Dans un long entretien, Noam Chomsky aborde les principales tendances du scénario politique international actuel, l’escalade militariste de son propre pays et les risques croissants de guerre nucléaire. Il avance aussi quelques réflexions sur les espoirs de paix en Colombie.
La question palestinienne est représentative de ce qui ne tourne pas rond dans le monde. Le rôle des États occidentaux et l’accord tacite de diverses institutions en font un cas très particulier de la politique actuelle.
Le mois de janvier dernier, Noam Chomsky a reçu le Prix de la Lutte contre la Stupidité, mis en place par la revue Philosophy Now (Royaume-Uni), tout particulièrement pour son travail sur la structure des médias et sa constante incitation à la pensée critique et indépendante, avec une référence spéciale à son livre La fabrication du consentement, co-écrit avec Edward S. Herman. Ci-après le discours de Noam Chomsky lors de la cérémonie de remise du prix, retransmis en vidéoconférence depuis sa maison au Massachusetts (USA) au London’s Conway Hall, à Londres.
Noam Chomsky, philosophe et professeur de linguistique au Massachusetts Institute of Technology a partagé son opinion sur l’agissement des grands médias américains au cours d’une interview accordée à la chaîne RT.
Il est l’un des plus grands intellectuels du monde, auteur prolifique et anarchiste autoproclamé. A 86 ans l‘âge ne semble pas le ralentir. Il combat toute une série d’injustices, avec l’Occident en général dans sa ligne de mire. Noam Chomsky nous as reçus dans son bureau à l’Institut de Technologie du Massachusetts.